« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
« Le Désespoir des singes et autres bagatelles » est l’autobiographie poignante, léchée sur le plan de l’écriture, de Françoise Hardy (parue aux Éditions J’ai Lu) et qui commence fort, très fort : « J’ai compris que plus vous appelez, moins on vient, qu’il faut ravaler ses larmes et ne rien demander à personne. »
Mais, précise-t-elle, « jamais je n’aurais imaginé que le monde de la chanson m’ouvrirait si facilement ses portes, encore moins que celles-ci se refermeraient aussitôt sur une prison dorée où, bon gré mal gré, je passerais le reste de ma vie. »
Et, constate-t-elle quand même, « quel dommage de se rendre malheureux en se focalisant sur la moitié du verre au lieu de se réjouir de la précieuse moitié pleine dont on a la chance de bénéficier ! »
Et puis, écrit-elle encore, « fermer la porte aux expériences nouvelles mène à la sclérose » !
Et Jacques Dutronc dans tout ça ?
« Françoise, je l’aime, et je ne veux pas faire comme tout le monde : ne voir qu’elle au début pour la tromper à la fin. Mieux vaut commencer par la fin et finir par le commencement. », déclara-t-il fin des années ’60.
Une quarantaine d’années plus tard, le couple est littéralement devenu mythique et la chanteuse n’hésite pas à clamer : « On n’est jamais totalement innocent de ce qui nous arrive. »
Et, croyez-moi, en 440 pages de texte serré, on découvre ce qui fait de François Hardy une personnalité vraiment attachante.
Une personnalité qui n’hésita pas à écrire quelques propos assez « terribles » à l’égard de Serge Gainsbourg, un ami du duo, entre autres
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